Les 5 meilleures pratiques qui ont guéri ma vie sexuelle (et qui peuvent aussi guérir la vôtre !)

Vous n’avez pas à vous contenter d’une expérience sexuelle médiocre. Votre rapport sexuel est frustrant ? La mienne a été brisée dès le départ !

Mon mari et moi avons dû travailler sur des couches de blessures pendant plusieurs décennies pour en arriver là où nous en sommes aujourd’hui, c’est-à-dire à une expérience sexuelle honorable et agréable. Si vous souffrez de dysfonctionnement sexuel dans votre couple, j’espère que vous avancerez dans le processus de guérison beaucoup plus rapidement que nous et que vous récolterez les joyeux bénéfices d’une expérience intime et sexuelle réussie ensemble.

Examinons la question de plus près.

D’où viennent les blessures sexuelles ?

Ma propre blessure est due à des années d’abus sexuels dans l’enfance. Elle a également été compliquée par d’anciennes programmations religieuses qui suggéraient que le sexe était un péché.

Après des années d’efforts acharnés, je suis heureuse de pouvoir dire que j’ai guéri et revendiqué mon énergie sexuelle et que je jouis désormais d’une expérience sexuelle régulière dont les plaisirs sont d’abord pour moi. Voici mes 5 meilleurs conseils pour vous aider à trouver, guérir et revendiquer votre énergie sexuelle afin qu’elle bénisse votre vie :

1. Assurez-vous que le rapport sexuel est d’abord pour vous.

Si vous avez un passé d’abus, vous avez dû apprendre que le rapport sexuel était pour le plaisir de la personne qui vous soumettait aux actes sexuels auxquels vous étiez forcé de participer. Même si vous n’avez pas été victime d’abus sexuels, vous avez peut-être été abusée par la fausse représentation de notre culture selon laquelle le but de la sexualité d’une femme est d’abord de plaire à un homme.

À cause de ces abus sur votre développement sexuel, votre libido est entravée et réprimée car ces sentiments ne sont pas agréables, et les activités sexuelles peuvent déclencher le sentiment que vous êtes à nouveau victime d’abus. Même l’orgasme, qui est une fonction naturelle, peut être entravé. Si vous avez eu un orgasme pendant l’enfance ou l’adolescence en cas de maltraitance, votre corps peut y être réfractaire alors qu’il est maintenant approprié et désiré.

Ce qui a été essentiel pour moi, en apprenant que mon expérience sexuelle existait d’abord pour mon propre plaisir, a été de m’engager dans l’acte de me donner du plaisir sans la participation de mon mari. J’ai dû revendiquer mon propre corps et toutes ses sensations, dont beaucoup que je n’avais jamais ressenties avant de choisir de le faire. Atteindre l’orgasme sexuel toute seule a été l’un des moments les plus libérateurs de ma guérison sexuelle. Je me suis réclamée de moi-même à tous les niveaux.

2. Chassez la petite fille blessée et soyez présente dans votre corps d’adulte.

Nous sommes tous porteurs de schémas générationnels concernant le sexe, ou nous avons vécu des scénarios ou des conversations inconfortables sur la sexualité lorsque nous étions plus jeunes. Si vous avez subi des abus sexuels, il est incroyablement courant de recréer le même état psychologique et émotionnel que celui que vous avez dû vivre enfant lorsque vous faites l’amour à l’âge adulte.

Mon astuce consistait à prendre quelques minutes avant d’avoir un rapport sexuel avec mon mari et à faire une visualisation rapide avec mon enfant intérieur blessé. Je la rencontrais et lui disais que j’étais l’adulte qui vivait une expérience sexuelle adulte que j’avais choisie. Je l’invitais à s’éloigner et à jouer, en faisant appel à des anges pour l’aider et l’éloigner de la scène. Je lui ai dit que ce n’était pas elle qui faisait l’amour. C’était moi, en tant qu’adulte.

Cela m’a aidé à rester présent et à créer de nouveaux schémas de pensée et de sentiments positifs à propos du fait de faire l’amour.

3. Parlez de vos peurs et sortez-les de votre corps.

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Mon mari s’est avéré être un bon auditeur lorsque j’avais besoin de le faire. Je l’ai encouragé à me dire qu’il n’avait pas besoin d’arranger quoi que ce soit, que c’était thérapeutique pour moi de pouvoir mettre des mots sur ce que je ressentais afin de ne pas l’emmagasiner dans mon corps.

Si votre conjoint n’est pas en mesure de vous soutenir de cette manière, cela vaut le coup de payer un conseiller pour avoir un espace où partager ce sur quoi vous n’avez jamais mis de mots. Les sentiments ont besoin d’une forme d’expression, et avoir le corps envahi par la colère et la peur au moment de faire l’amour ne vous permettra pas de rester suffisamment présent pour apprendre à votre corps que le sexe est censé être une expérience agréable.

4. Apprenez comment fonctionne la biologie sexuelle de votre corps.

Connaissez-vous le nom et la fonction de tous vos organes sexuels et reproducteurs ? Je ne le savais pas. C’est pourquoi j’ai lu le livre Les secrets du plaisir féminin de Gérard Leleu. Encore une fois, dans le but de me réapproprier mon corps et d’établir une relation saine avec lui, j’ai appris comment il fonctionne et ce pour quoi il est conçu, ce qui m’a été d’un grand soutien.

5. Travaillez avec un excellent sexologue.

Mon conjoint et moi avons eu le privilège de travailler avec une merveilleuse thérapeute sexuelle qui m’a aidée à franchir les dernières étapes de ma guérison et qui a également aidé mon mari à guérir certaines de ses propres blessures sexuelles.

Comme mes blessures sexuelles ont occupé le devant de la scène dans nos relations intimes pendant de nombreuses années, ce n’est que lorsque nous avons rencontré un sexologue, il y a plusieurs années, que nous avons réalisé que mon mari avait lui aussi un certain bagage sexuel à gérer. Les blessures de mon mari provenaient principalement d’une programmation religieuse selon laquelle le rapport sexuel était mauvais.

Dans sa jeunesse, son énergie sexuelle et ses fonctions corporelles ont fait l’objet d’une honte et n’ont jamais été abordées de manière positive et éducative. On l’a laissé ressentir cette honte, sans l’aider à parler de son corps en développement d’une manière saine qui lui apprendrait à l’aimer, à l’honorer et à travailler avec lui. En tant qu’adulte, mon mari a appris à parentaliser à nouveau son adolescent et à aider cette partie de lui-même à grandir en s’affranchissant de l’énergie de la honte.

Il a également appris de notre sexologue que ce n’était pas à sa femme de le combler sur le plan sexuel. Tout au long de sa jeunesse, il avait reçu des messages selon lesquels ses fantasmes sexuels seraient exaucés une fois qu’il serait marié. Cela l’a amené à croire inconsciemment que c’était à sa femme qu’il revenait de les réaliser. Notre nuit de noces a été un désastre ! C’est le début d’un cycle de colère et de frustration qui a duré des années.

La guérison sexuelle a pris du temps, mais elle en valait le coup.

Il nous a fallu, à mon conjoint et à moi, des années pour découvrir toute la honte que nous éprouvions tous les deux à l’égard du rapport sexuel, principalement parce que nous l’avons ignorée pendant de nombreuses années et que nous n’avions pas les compétences en matière de communication nécessaires pour commencer à y remédier.

Lorsque nous avons enfin été prêts, nous avons épluché l’oignon dans le contexte d’un partenariat engagé, qui nous a soutenus tous les deux. Alors que les conversations sur notre expérience sexuelle étaient difficiles et embarrassantes, elles sont désormais ouvertes, intéressantes et encourageantes.

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